Lecture(S) ... La Montagne des Justes : Le Chambon-sur-Lignon, 1940-1944

Publié le 25 Avril 2020

La Montagne des Justes : Le Chambon-sur-Lignon, 1940-1944

Patrick Gérard Henry, Privat.

 

Plusieurs communes de Haute-Loire se sont généreusement distinguées de 1940 à 1944 en accueillant des Juifs, enfants et adolescents notamment, et, ainsi, les sauvant de la déportation et de la mort. Parmi ces bourgades, Chambon-sur-Lignon, le Panelier, un petit hameau près du Mazet-Saint Voy.


Un chapitre est consacré à Daniel Trocmé, cousin du pasteur André Trocmé, un des piliers salvateurs de ces lieux. 
Daniel dirigea des maisons d'enfants et d'étudiants et accompagna ces jeunes dans leur déportation et leur mort. 
L'auteur s'intéresse aussi longuement à Madeleine Dreyfus qui joua un rôle important dans le sauvetage des enfants. Arrêtée, elle fut déportée à Bergen-Belsen. 


Un autre long chapitre   est dédié à Albert Camus qui séjourna au Panelier durant 18 mois, d'août 1942 à fin 43.
C'est-là, exilé, loin des siens, malade, qu'il rencontra René Leynaud (à qui il dédicacera Lettres à un ami allemand), qu'il a travaillé à La Peste, ce séjour contribua largement à enrichir le récit, et c'est-là, probablement, que son action dans la Résistance commença. 


Patrick Gérard Henry nous livre quelques clés sur la genèse de l'œuvre : le choix des patronymes des personnages, le parallèle entre le Pasteur Trocmé et le Jésuite Paneloux... Sur ce plateau, comme dans la ville d'Oran, croyants et non-croyants, résistent, combattent ensemble pour tenter de sauver des vies humaines, "tous luttent, chacun à sa façon".

 

MG

Lecture(S) ... La Montagne des Justes : Le Chambon-sur-Lignon, 1940-1944

Rédigé par RMAC

Publié dans #LECTURES

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